Les barèmes des accidents du travail et des maladies professionnelles sont des repères pour fixer le taux d’incapacité permanente partielle (IPP) qui déterminera le montant de l’indemnisation.
Depuis plusieurs années, ces barèmes sont la cible de critiques qui les présentent comme inadaptés aux données actuelles de la médecine.
En fait, c’est le patronat et ses alliés dans le monde médical qui sont à la manœuvre, estimant que les victimes d’accidents du travail et de maladies professionnelles sont trop bien indemnisées.
En 2017, le gouvernement a mis en place une commission chargée de proposer une révision des barèmes. Les syndicats ont été tenus à l’écart de ses travaux. Cette révision prépare un retour en arrière et une diminution des sommes versées à de nombreuses victimes du travail.
Pour se rendre compte de ce qui nous attend en matière de pathologie respiratoire, est paru en 2019 dans la Revue des maladies respiratoires un article rédigé par plusieurs universitaires pneumologues. Ceux-ci proposent une refonte du barème d’indemnisation des pathologies respiratoires, qui est une menace pour les victimes.
Dans la note « nouveau barème respiratoire : danger ! » sont analysés les points critiques afin de préparer une riposte avant qu’il ne soit trop tard.
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